Dans le monde d’aujourd’hui aux images mondialisées, le voyage, produit de consommation courante, vend l’aventure promotionnelle avec un argument : il ne se passera rien. Les retards, la perte des bagages, les annulations, les maladies sont prévues par les assurances optionnelles ou obligatoires. Pourtant, le monde est encore rempli de brèches et de failles qui font parfois résonner celles du voyageur. « La narratrice de Désorientée s’est rendue en Syrie, à Alep, comme par instinct, pour s’égarer. Etrangement, cet obscur désir se réalisa, car elle fut littéralement frappée de stupeur ».
Roman-récit de voyage, Editions l’Harmattan, septembre 2006, collection Ecritures.